L’indemnité d’éviction est un pilier du régime des baux commerciaux.
L’indemnité d’éviction est une somme que doit verser le bailleur à son preneur s’il décide de ne pas renouveler ou de résilier le bail commercial. Son montant est souvent tellement élevé qu’il en devient dissuasif. Pour plus d’informations sur le montant de l’indemnité d’éviction, découvrez comment calculer l’indemnité d’éviction ?.
Si vous êtes locataire et que vous faites face à une éviction commerciale, les experts LAMY Évaluation peuvent vous éclairer sur votre situation. Dans cet article, nous allons évoquer les principales dispositions relatives aux droits du locataire.
Avant tout, il convient de déterminer si vous n’êtes pas dans une situation ou le bénéfice de l’indemnité d’éviction est impossible ou restreint. Pour ce faire, il faut tout d’abord savoir quels sont les cas permettant d’échapper au paiement de l’indemnité d’éviction.
L’article L145-15 du Code de Commerce dispose que « sont réputés non écrit(e)s (…) les clauses (…) qui ont pour effet de faire échec au droit de renouvellement ». Cette règle est d’ordre public. Les parties à un bail commercial ne peuvent pas y déroger. Les clauses niant le droit à l’indemnité d’éviction sont sans effet. Elles ne sont pas applicables.
On peut se retrouver dans une situation où le bailleur ne propose ou ne verse pas d’indemnité d’éviction. Le locataire dispose d’un délai de deux ans pour demander au tribunal qu’une indemnité d’éviction lui soit allouée. Le montant de l’indemnité d’éviction est alors déterminé par le juge. Une fois ce délai passé l’action est prescrite. Le locataire ne pourra plus demander en justice l’allocation de l’indemnité d’éviction.
Dans la grande majorité des affaires, le juge se fait assister d’un expert pour la détermination de l’indemnité d’éviction. Il est donc d’un intérêt majeur de se faire accompagner d’un expert compétent en matière d’indemnité d’éviction. Si vous souhaitez vous faire accompagner par un Expert Lamy Evaluation, décrivez-nous votre problématique : https://www.immobilier-expertise.fr/contact/
Le point de départ du délai est la date de prise d’effet du congé donné par le bailleur.
Le locataire peut quitter le local dès la date de prise d’effet du congé. Toutefois, il n’est pas contraint de quitter le local à cette date. Tant que le bailleur n’a pas payé l’intégralité de l’indemnité d’éviction, le locataire bénéficie d’un droit au maintien dans les lieux.
L’occupation reste régie par le bail commercial précédemment résilié. Ses règles continuent à s’appliquer. Le locataire doit toujours les respecter. Si le locataire vient à manquer à une obligation essentielle du bail, le bailleur peut demander la résiliation du bail sans indemnité d’éviction.
Le montant du loyer prévu au bail ne s’applique plus. Le locataire qui reste dans les lieux après la date d’effet du congé n’a plus à payer son loyer. En revanche, il est redevable d’une indemnité d’occupation. L’indemnité d’occupation correspond à la valeur locative du local occupé. Cette indemnité n’est pas due par le locataire si le bailleur n’assure pas une jouissance paisible du local.
Comme évoqué précédemment, le locataire peut au plus tôt quitter le local au moment de la prise d’effet du congé.
Il peut rester dans lieux au plus tard à l’expiration d’un délai de trois mois à compter du versement de l’indemnité d’éviction.
Dans le cas où le locataire reste dans les lieux après ce délai, un mécanisme de sanction est mis en place par l’article L145-30 du Code de Commerce : « le séquestre retient 1 % par jour de retard sur le montant de l’indemnité ».
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L’indemnité d’éviction est un pilier du régime des baux commerciaux.
L’indemnité d’éviction est une somme que doit verser le bailleur à son preneur s’il décide de ne pas renouveler ou de résilier le bail commercial. Son montant est souvent tellement élevé qu’il en devient dissuasif. Pour plus d’informations sur le montant de l’indemnité d’éviction, découvrez comment calculer l’indemnité d’éviction ?.
Si vous êtes locataire et que vous faites face à une éviction commerciale, les Experts Lamy vont vous éclairer sur votre situation. Dans cet article nous allons évoquer les principales dispositions relatives aux droits du locataire.
Avant tout, il convient de déterminer si vous n’êtes pas dans une situation ou le bénéfice de l’indemnité d’éviction est impossible ou restreint. Pour ce faire, il faut tout d’abord savoir quels sont les cas permettant d’échapper au paiement de l’indemnité d’éviction.
L’article L145-15 du Code de Commerce dispose que « sont réputés non écrit(e)s (…) les clauses (…) qui ont pour effet de faire échec au droit de renouvellement ». Cette règle est d’ordre public. Les parties à un bail commercial ne peuvent pas y déroger. Les clauses niant le droit à l’indemnité d’éviction sont sans effet. Elles ne sont pas applicables.
On peut se retrouver dans une situation où le bailleur ne propose ou ne verse pas d’indemnité d’éviction. Le locataire dispose d’un délai de deux ans pour demander au tribunal qu’une indemnité d’éviction lui soit allouée. Le montant de l’indemnité d’éviction est alors déterminé par le juge. Une fois ce délai passé l’action est prescrite. Le locataire ne pourra plus demander en justice l’allocation de l’indemnité d’éviction.
Dans la grande majorité des affaires, le juge se fait assister d’un expert pour la détermination de l’indemnité d’éviction. Il est donc d’un intérêt majeur de se faire accompagner d’un expert compétent en matière d’indemnité d’éviction. Si vous souhaitez vous faire accompagner par un Expert Lamy Evaluation, décrivez-nous votre problématique : https://www.immobilier-expertise.fr/contact/
Le point de départ du délai est la date de prise d’effet du congé donné par le bailleur.
Le locataire peut quitter le local dès la date de prise d’effet du congé. Toutefois, il n’est pas contraint de quitter le local à cette date. Tant que le bailleur n’a pas payé l’intégralité de l’indemnité d’éviction, le locataire bénéficie d’un droit au maintien dans les lieux.
L’occupation reste régie par le bail commercial précédemment résilié. Ses règles continuent à s’appliquer. Le locataire doit toujours les respecter. Si le locataire vient à manquer à une obligation essentielle du bail, le bailleur peut demander la résiliation du bail sans indemnité d’éviction.
Le montant du loyer prévu au bail ne s’applique plus. Le locataire qui reste dans les lieux après la date d’effet du congé n’a plus à payer son loyer. En revanche, il est redevable d’une indemnité d’occupation. L’indemnité d’occupation correspond à la valeur locative du local occupé. Cette indemnité n’est pas due par le locataire si le bailleur n’assure pas une jouissance paisible du local.
Comme évoqué précédemment, le locataire peut au plus tôt quitter le local au moment de la prise d’effet du congé.
Il peut rester dans lieux au plus tard à l’expiration d’un délai de trois mois à compter du versement de l’indemnité d’éviction.
Dans le cas où le locataire reste dans les lieux après ce délai, un mécanisme de sanction est mis en place par l’article L145-30 du Code de Commerce : « le séquestre retient 1 % par jour de retard sur le montant de l’indemnité ».
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Le rachat de soulte intervient généralement dans deux situations particulières : le divorce et la succession. Mais comment l’évaluer ?
Le calcul de l’indemnité d’éviction est une estimation a priori et non une constatation a posteriori. Il s’agit d’estimer le coût global.
Comme évoqué, l’indemnité d’éviction est un élément important du régime des baux commerciaux. Voici les principales dispositions juridiques.
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L’expertise de valeur vénale réalisée par un professionnel, indépendant et objectif, permet au vendeur de mener la vente de son bien immobilier sans le concours d’un intermédiaire, mais avec un degré de sécurité supérieur quant à la fixation du prix et quant aux informations à porter aux acquéreurs potentiels.
L’expertise immobilière permettra de sécuriser l’investisseur dans sa démarche puisqu’elle permettra de refléter la perception que peut avoir un investisseur de son « risque locatif » et de son probable « retour sur investissement », dans la durée.
Un rapport d’expertise est un document remplissant un certain formalisme. Il contient une étude environnementale, une étude de marché, il met en avant les caractéristiques du bien ainsi que les contraintes juridiques qui y sont attachées. Il fait état de la ou des méthodes appliquées pour déterminer la valeur vénale du bien. C’est un document formel et rigoureux ne laissant aucune place à l’interprétation.
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La clé de voûte d’une bonne transaction immobilière repose sur la fixation du prix de vente. Une connaissance trop légère du marché, des problématiques juridiques ou urbanistiques, attachés à chaque bien, ou encore, la non prise en compte des perspectives d’évolution ou de transformation du bien (hypothèse de création de valeur), sont des éléments qui peuvent conduire le vendeur à sous-évaluer ou surévaluer le bien qu’il souhaite mettre en vente. Pour déterminer la juste valeur d’un bien, il est capital de maîtriser les différentes composantes de cette valeur.
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