Comme évoqué dans notre article : « Tout savoir sur le bail emphytéotique », l’article L451-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime dispose de la possibilité pour l’emphytéote de céder son droit au bail. Le droit de l’emphytéote est cessible. Toutefois la détermination de la valeur de ce droit fait l’objet de méthodologies particulières.
Les méthodes classiques d’évaluation se révèlent souvent malaisées pour la détermination des droits du preneur. Par exemple, la méthode par comparaison directe est très difficile, voire impossible à mettre en place. Les opérations de cession de droit à un bail emphytéotique ne sont pas légions. Ce marché n’offre donc pas beaucoup d’éléments de comparaison. De plus, la sélection de bons éléments de comparaison nécessite la réunion de plusieurs éléments qui viennent encore restreindre l’application de cette méthode. Les références de cession de droit au bail emphytéotique doivent présenter des caractéristiques similaires. Le bien et les conditions du bail emphytéotique doivent être semblables à ceux de l’évaluation envisagée.
Nous allons vous présenter, au travers de cet article, les méthodes les plus cohérentes pour évaluer les droits de l’emphytéote. Plusieurs méthodes d’évaluations spécifiques existent. Ces méthodes nécessitent un certain savoir-faire pour être mises en place. C’est pourquoi l’intervention d’un expert immobilier est souvent nécessaire pour déterminer la valeur des droits de l’emphytéote.
La valeur des droits de l’emphytéote est souvent résiduelle. Elle dépend de la durée restant à courir sur le bail emphytéotique. Plus la durée restante est longue, plus la valeur des droits est importante et inversement.
Cette méthode part de l’hypothèse où l’emphytéote tire un revenu du bien objet du bail emphytéotique. Si l’emphytéote cède ses droits, il perdra ce revenu. Cette méthode envisage la valeur des droits de l’emphytéote comme une compensation à la perte de revenu. Si l’emphytéote perd ses droits, il ne bénéficiera plus du cash-flow généré par ses investissements pour la durée restante du bail emphytéotique.
Selon cette méthode, la valeur des droits du preneur est égale à la valeur locative diminuée des coûts incombant au bailleur et de la redevance prévue au bail emphytéotique. Ces trois paramètres doivent être actualisés en fonction du temps restant à courir sur le bail emphytéotique.
Cette méthode est particulièrement cohérente pour une cession amiable à un futur preneur du droit au bail emphytéotique.
Cette méthode représente une réalité mathématique et juridique selon laquelle emphytéote et bailleur se partagent les droits sur le bien. Toutefois il ne s’agit pas de la méthode la plus adaptée dans un contexte de cession amiable des droits du preneur. L’intérêt financier de chacune des parties (cédant et cessionnaire du droit au bail emphytéotique) n’est pas pris en compte.
Selon cette méthode, la valeur des droits de l’emphytéote correspond à une simple soustraction. On part de la valeur du bien en pleine propriété à laquelle on déduit les droits du bailleur. Les droits du bailleur sont évalués en prenant en compte la valeur actualisée du bien et la valeur actualisée de la redevance due par l’emphytéote.
Cette méthode part du principe selon lequel le preneur va ériger des constructions et/ou apporter des améliorations au bien objet du bail emphytéotique.
La méthode patrimoniale prend en compte l’investissement réalisé par l’emphytéote et la valeur projetée des constructions réalisées en fin de bail emphytéotique. On part de l’hypothèse où la nature et l’importance des constructions en fin de bail emphytéotique est connue au moment de l’évaluation des droits.
Cette méthode est particulièrement cohérente en cas de résiliation amiable du bail emphytéotique. Il s’agit de compenser les investissements réalisés par le preneur.
Selon cette méthode le droit du preneur correspond au prorata des investissements réalisés par celui-ci. L’assiette de ce prorata est déterminée par la durée restant à courir sur le bail emphytéotique.
Cette méthode est elle aussi de mise en cas de résiliation amiable du bail emphytéotique. Il s’agit de compenser les investissements réalisés par le preneur au prorata du temps restant sur le bail emphytéotique.
Vous l’aurez donc compris, les méthodes d’évaluation des droits du preneur sont complexes et nécessite un savoir-faire certain. C’est pourquoi le recours à un Expert Immobilier est souvent nécessaire.
Si vous souhaitez plus d’informations sur le régime du bail emphytéotique, nous vous invitons à lire notre article : « Tout savoir sur le bail emphytéotique ». Vous pouvez aussi approfondir vos connaissances sur le sujet en lisant notre article « Le renouveau du bail emphytéotique ». Cet article vous permettra de comprendre la conception originelle du bail emphytéotique et d’envisager les nouveaux usages qui lui sont attribués.
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Comme évoqué dans notre article : « Tout savoir sur le bail emphytéotique », l’article L451-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime dispose de la possibilité pour l’emphytéote de céder son droit au bail. Le droit de l’emphytéote est cessible. Toutefois la détermination de la valeur de ce droit fait l’objet de méthodologies particulières.
Les méthodes classiques d’évaluation se révèlent souvent malaisées pour la détermination des droits du preneur. Par exemple, la méthode par comparaison directe est très difficile, voire impossible à mettre en place. Les opérations de cession de droit à un bail emphytéotique ne sont pas légions. Ce marché n’offre donc pas beaucoup d’éléments de comparaison. De plus, la sélection de bons éléments de comparaison nécessite la réunion de plusieurs éléments qui viennent encore restreindre l’application de cette méthode. Les références de cession de droit au bail emphytéotique doivent présenter des caractéristiques similaires. Le bien et les conditions du bail emphytéotique doivent être semblables à ceux de l’évaluation envisagée.
Nous allons vous présenter, au travers de cet article, les méthodes les plus cohérentes pour évaluer les droits de l’emphytéote. Plusieurs méthodes d’évaluations spécifiques existent. Ces méthodes nécessitent un certain savoir-faire pour être mises en place. C’est pourquoi l’intervention d’un expert immobilier est souvent nécessaire pour déterminer la valeur des droits de l’emphytéote.
La valeur des droits de l’emphytéote est souvent résiduelle. Elle dépend de la durée restant à courir sur le bail emphytéotique. Plus la durée restante est longue, plus la valeur des droits est importante et inversement.
Cette méthode part de l’hypothèse où l’emphytéote tire un revenu du bien objet du bail emphytéotique. Si l’emphytéote cède ses droits, il perdra ce revenu. Cette méthode envisage la valeur des droits de l’emphytéote comme une compensation à la perte de revenu. Si l’emphytéote perd ses droits, il ne bénéficiera plus du cash-flow généré par ses investissements pour la durée restante du bail emphytéotique.
Selon cette méthode, la valeur des droits du preneur est égale à la valeur locative diminuée des coûts incombant au bailleur et de la redevance prévue au bail emphytéotique. Ces trois paramètres doivent être actualisés en fonction du temps restant à courir sur le bail emphytéotique.
Cette méthode est particulièrement cohérente pour une cession amiable à un futur preneur du droit au bail emphytéotique.
Cette méthode représente une réalité mathématique et juridique selon laquelle emphytéote et bailleur se partagent les droits sur le bien. Toutefois il ne s’agit pas de la méthode la plus adaptée dans un contexte de cession amiable des droits du preneur. L’intérêt financier de chacune des parties (cédant et cessionnaire du droit au bail emphytéotique) n’est pas pris en compte.
Selon cette méthode, la valeur des droits de l’emphytéote correspond à une simple soustraction. On part de la valeur du bien en pleine propriété à laquelle on déduit les droits du bailleur. Les droits du bailleur sont évalués en prenant en compte la valeur actualisée du bien et la valeur actualisée de la redevance due par l’emphytéote.
Cette méthode part du principe selon lequel le preneur va ériger des constructions et/ou apporter des améliorations au bien objet du bail emphytéotique.
La méthode patrimoniale prend en compte l’investissement réalisé par l’emphytéote et la valeur projetée des constructions réalisées en fin de bail emphytéotique. On part de l’hypothèse où la nature et l’importance des constructions en fin de bail emphytéotique est connue au moment de l’évaluation des droits.
Cette méthode est particulièrement cohérente en cas de résiliation amiable du bail emphytéotique. Il s’agit de compenser les investissements réalisés par le preneur.
Selon cette méthode le droit du preneur correspond au prorata des investissements réalisés par celui-ci. L’assiette de ce prorata est déterminée par la durée restant à courir sur le bail emphytéotique.
Cette méthode est elle aussi de mise en cas de résiliation amiable du bail emphytéotique. Il s’agit de compenser les investissements réalisés par le preneur au prorata du temps restant sur le bail emphytéotique.
Vous l’aurez donc compris, les méthodes d’évaluation des droits du preneur sont complexes et nécessite un savoir-faire certain. C’est pourquoi le recours à un Expert Immobilier est souvent nécessaire.
Si vous souhaitez plus d’informations sur le régime du bail emphytéotique, nous vous invitons à lire notre article : « Tout savoir sur le bail emphytéotique ». Vous pouvez aussi approfondir vos connaissances sur le sujet en lisant notre article : « Le renouveau du bail emphytéotique ». Cet article vous permettra de comprendre la conception originelle du bail emphytéotique et d’envisager les nouveaux usages qui lui sont attribués.
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Le bail emphytéotique est un contrat particulier de location immobilière. Il se démarque des autres contrats de location par sa longue durée.
Le bail emphytéotique à connu un renouveau, il est devenu un outil d’investissement. En effet, bailleur et emphytéote trouvent leur intérêt dans l’opération
Le marché de l’immobilier tertiaire à Paris et en Ile-de-France a fait partie des secteurs impactés par la crise de COVID-19.
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L’expertise de valeur vénale réalisée par un professionnel, indépendant et objectif, permet au vendeur de mener la vente de son bien immobilier sans le concours d’un intermédiaire, mais avec un degré de sécurité supérieur quant à la fixation du prix et quant aux informations à porter aux acquéreurs potentiels.
L’expertise immobilière permettra de sécuriser l’investisseur dans sa démarche puisqu’elle permettra de refléter la perception que peut avoir un investisseur de son « risque locatif » et de son probable « retour sur investissement », dans la durée.
Un rapport d’expertise est un document remplissant un certain formalisme. Il contient une étude environnementale, une étude de marché, il met en avant les caractéristiques du bien ainsi que les contraintes juridiques qui y sont attachées. Il fait état de la ou des méthodes appliquées pour déterminer la valeur vénale du bien. C’est un document formel et rigoureux ne laissant aucune place à l’interprétation.
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La clé de voûte d’une bonne transaction immobilière repose sur la fixation du prix de vente. Une connaissance trop légère du marché, des problématiques juridiques ou urbanistiques, attachés à chaque bien, ou encore, la non prise en compte des perspectives d’évolution ou de transformation du bien (hypothèse de création de valeur), sont des éléments qui peuvent conduire le vendeur à sous-évaluer ou surévaluer le bien qu’il souhaite mettre en vente. Pour déterminer la juste valeur d’un bien, il est capital de maîtriser les différentes composantes de cette valeur.
LAMY Evaluation : Expertise immobilière et de valeur vénale
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